Pour commencer ce sujet piquant, un petit peu de chimie histoire de comprendre le pourquoi du piquant. La molécule responsable de la sensation de chaleur des piments est la capsaïcine. Cette molécule à la propriété d’être liposoluble. Elle se dissout donc dans les lipides (corps gras), et comme la plupart des molécules liposoluble elle est hydrophobe. Donc l’eau n’à aucun effet sur la capsaïcine, car elle la repousse.

Fort de ce constat, les armes à disposition des palais les plus téméraires sont donc le lait, le beurre et les crèmes glacée ou fraiche. L’ont notera que plus l’aliment est gras, plus sont effet calmant sera efficace. Sont donc à proscrire, sous peine de continuer à brûler, la margarine, fromage allégé et lait de même catégorie. En Suisse, la double crème de la Gruyère devrait donc être particulièrement efficace. Bien entendu, vous pouvez également avaler une cuillérée d’huile pour calmer vos papilles échaudées, mais c’est évidemment beaucoup moins apetissant que de la double crème.

milk-vs-chili

Voila pour ce qui est de la brulure buccale. Mais tout bon amateur de piment qui se respecte prépare ses petits plats. Et donc, la première partie du corps exposée est logiquement les mains. Et en bon aventurier du piment, vous vous êtes certainement une fois touché l’œil ou d’autres parties sensibles du corps et l’avez rapidement amèrement regretté. Mais pas de panique ! Un badigeonnage de la partie affectée à l’huile (d’olive, de tournesols, colza, etc.) vous soulagera rapidement.

Pour résumer, avant tout expérience pimentée, assurez-vous d’avoir sous la main du lait ou de la crème, un bon fromage fait également bien l’affaire, et de l’huile pour vos mains et ustensiles. En effet, certaines matières peuvent garder la capsaïcine sur eux, même après une bonne vaisselle. N’hésitez donc pas à badigeonner copieusement vos couteux, tasses et récipient d’huile avant de les laver.

Bonne cuisine !